Services financiers: les enjeux du paiement mobile

DR

Revue de presseKiosque360. Certaines banques de la place ont déjà lancé cette activité et disposent, désormais, d’une plateforme adaptée. D'autres sont encore en phase de rodage. Younes Araqi Houssaini, spécialiste des questions liées au management en banque et assurance, décrypte les enjeux de cette activité.

Le 30/04/2018 à 21h35

Dans les mois à venir, le paiement mobile deviendra une réalité dans notre pays. Pour analyser les contours et enjeux de ce nouveau marché, l’hebdomadaire FinancesNews a sollicité Younes Araqi Houssaini, spécialiste des questions liées au management en banque et assurance, pour une interview publiée dans son numéro actuellement en kiosque. Ainsi, pour l'expert, l’avènement du paiement mobile intervient, au Maroc, dans un marché des paiements contrasté et en pleine mutation. Il explique que l’un des principaux enjeux de cette nouvelle industrie réside dans la digitalisation des paiements, qui permet à la fois de réduire les coûts liés au cash management et de démocratiser les services financiers en les rendant plus accessibles.

Il y a aussi un enjeu économique, explique le spécialiste qui souligne que l’impact du paiement mobile peut se faire ressentir directement sur l’économie nationale, notamment à travers l’inclusion financière pour les non bancarisés, comme cela a pu être constaté dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne.

Soulignons qu’il est aussi question d’apporter une valeur ajoutée à l’écosystème des paiements via l’amélioration de la satisfaction client, et ce grâce à de nouveaux services à intégrer aux nouvelles habitudes du consommateur. Au sujet des contraintes que rencontrent les établissements spécialisés dans le déploiement des offres, le spécialiste estime que ces derniers ont été confrontés à la nouveauté du sujet au Maroc, aussi bien au niveau des aspects réglementaires que des aspects technologiques et de marché. FinancesNews fait aussi remarquer que le fait qu’il s’agit d’un marché qui sera partagé à la fois par les banques et les opérateurs télécoms ne facilite pas la tâche.

Par Ismail Benbaba
Le 30/04/2018 à 21h35