Secteur privé: comment passer à la vitesse supérieure

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Revue de presseKiosque360. Bank Al-Maghrib, la CGEM et la Banque Européenne d’Investissement (BEI) livrent leur diagnostic du secteur privé marocain et avancent des pistes pour renforcer sa dynamique.

Le 10/12/2017 à 22h21

C’est un diagnostic complet que viennent de dresser Bank Al-Maghrib, la CGEM et la BEI (Banque Européenne d’Investissement). En effet, lors d’une récente rencontre organisée à Rabat, les trois institutions ont décortiqué le secteur privé marocain et avancé des pistes visant à le renforcer.

La clé de la réussite passe par l’investissement dans les infrastructures socio-économiques, affirme L’Economiste qui revient, dans sa livraison du jour, sur cette rencontre qui a connu la participation de plusieurs opérateurs économiques. Aujourd’hui, le secteur privé marocain doit se mettre au diapason des nouvelles orientations qui s’appuient sur le partenariat public-privé avec, en priorité, l’investissement dans les grands projets d’infrastructure pour le développement inclusif, poursuit le quotidien.

L’Economiste nous apprend, notamment, que le secteur privé a besoin d’une mise à niveau du cadre légal, notamment pour déverrouiller les entraves à l’investissement dans des secteurs comme la santé ou la formation. Les parties prenantes ont également été invitées à travailler ensemble pour relever ces défis. Pour la CGEM, il est urgent de rétablir une relation de confiance entre l’entreprise et l’administration publique afin de soutenir l’investissement privé, de favoriser l’innovation et de créer de l’emploi.

 Les banques sont de même appelées à soutenir l’investissement via l’accès au financement. Parmi les chantiers prioritaires, souligne le patronat, figurent le renforcement des parts de marché au niveau local, l'internationalisation et la promotion plus intelligente des IDE. L’Economiste souligne aussi que plusieurs réformes demeurent inachevées. 

Par Ismail Benbaba
Le 10/12/2017 à 22h21