“Il faut mettre à jour les dispositions de la loi du 17 décembre 1976 instituant et régissant l'ordre des pharmaciens”. C'est ce qu'a déclaré Houcine El Ouardi samedi dernier à Agadir, lors de la 2e édition du Grand salon international des pharmaciens du Sud, organisée par l'Alliance des syndicats des pharmaciens (ASPS), rapporte L'Economiste dans son édition du 1er mars.
Un projet d'amendement est d'ailleurs en cours de préparation par son département, qui mène une politique pharmaceutique nationale avec 10 objectifs déclinés en 35 engagements. Des objectifs relatifs aux prix des médicaments, aux produits de santé et à leur usage rationnel. Pour l'instant, cela a permis la réduction des prix de 2602 médicaments.
El Ouardi a salué l'implication des pharmaciens, des grossistes et de tous les autres intervenants dans la fabrication des médicaments. Il les a même invités à s'investir dans la recherche et le développement et à s'engager dans la réhabilitation du secteur, en faisant des propositions “écrites” pour redresser la situation et venir à bout des contraintes qui entravent la profession.
Cette rencontre a également été l'occasion de débattre des différentes problématiques que connaît le secteur, notamment les diverses remises concédées par les pharmaciens à leurs clients, ce qui constitue une infraction à la loi et est considéré comme une pratique de concurrence déloyale (peine d'emprisonnement et amendes), l'absence des pharmaciens à leurs officines, le non-respect de la déontologie, ou encore la quasi-absence de formation continue.