Salaheddine Mezouar livre sa vision sur les dossiers chauds

Salaheddine Mezouar.

Salaheddine Mezouar. . DR

Revue de presseKiosque360. L’impact de la campagne de boycott sur le secteur privé, le nouveau modèle de développement du royaume… Salaheddine Mezouar livre sa vision sur les dossiers chauds.

Le 03/07/2018 à 22h25

Le nouveau président de la Confédération générale des entreprises du Maroc, Salaheddine Mezouar, révèle ses priorités. Dans une interview accordée à L’Economiste pour sa livraison du 4 juillet, le nouveau patron des patrons se confie et livre les premiers chantiers sur lesquels il entend déployer toute son énergie.

Ainsi, concernant le nouveau dispositif sur la création d’entreprise en ligne, il souligne que cette réforme est attendue depuis plusieurs années. «L’enregistrement électronique des entreprises est une réelle avancée et doit servir d’exemple pour pouvoir véritablement attaquer les vrais sujets qui bloquent», déclare-t-il. «L’efficacité dont nous avons besoin vient de notre capacité collective à être volontaristes, à mettre en place les choses dans la simplicité pour libérer les initiatives et à donner la force nécessaire aux acteurs. Nous ne pouvons accepter qu’une procédure de création d’entreprise mette plusieurs mois alors qu’elle ne devrait exiger que quelques jours seulement», ajoute-t-il.

Sur le nouveau modèle de développement du Maroc, le chef du patronat fait remarquer qu’il n’a pas constaté l’émergence d’une véritable réflexion sur le sujet depuis le discours de S.M le Roi Mohammed VI. Il révèle ainsi que la CGEM prépare sa vision sur le sujet, afin d’y contribuer de manière franche et courageuse.

Concernant l’impact de la campagne de boycott sur le capital privé marocain, Salaheddine Mezouar estime que ce n’est cela qui va le secouer. «Les entreprises travaillent, continuent d’investir, ont des clients…. Maintenant, est-ce que l’impact est si fort au point de reporter des décisions d’investissement? C’est difficile à dire. Cela peut avoir cet effet mais il faut savoir raison garder. Le monde des affaires a connu des conjonctures plus compliquées», soutient-il. 

Par Ismail Benbaba
Le 03/07/2018 à 22h25