Le marché de l’immobilier professionnel se redresse à Casablanca, après environ trois ans de déprime. C’est ce qu’annonce La Vie Eco, dans son édition du 2 mars. L’hebdomadaire rappelle que le secteur s’était inscrit dans une phase de ralentissement due à deux facteurs essentiels: une suroffre tous secteurs confondus et un manque de visibilité sur la situation économique du pays.
Cette situation avait poussé des entreprises à décaler leur décision d’installation ou de déménagement. Toutefois, cette atonie n’était pas due à la seule conjoncture. Elle était aussi le résultat d’un marché qui ne répondait pas toujours aux besoins des clients. Il y a une disparité en termes d’offre de plateaux de bureaux avec beaucoup de segments éparpillés dans toute la ville, alors l’offre adaptée aux multinationales faisait défaut, expliquent les professionnels.
Mais la donne a changé: le marché est dans une nouvelle dynamique depuis un semestre. Une augmentation des transactions est observée que ce soit en termes de nouveaux entrants ou de déménagements. Sauf que celle-ci reste encore timide. La suroffre qui caractérisait le marché se résorbe petit à petit, notamment au niveau des principaux centres d’affaires.
Enfin, il y a lieu de noter que le redressement du marché n’a pas impacté le loyer. Les tarifs ont quasiment stagné dans une fourchette entre 100 et 150 dirhams par mètre carré et vont jusqu’à 200 dirhams pour les plateaux premium comme Anfa Place ou la Marina.