Qui sont les Marocains les plus touchés par le chômage?

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Revue de presseKiosque360. Entre hommes et femmes, l'écart des taux d'activité est de 48,7 points. Les plus fortes baisses du taux de chômage ont été relevées parmi les personnes ayant un diplôme, les femmes (-0,7 point) et les jeunes.

Le 05/02/2019 à 19h59

Le taux de chômage continue de baisser à un rythme lent. Il est ainsi passé de I0,2 à 9,8% entre 2017 et 2018, soit une régression de 0,4% au niveau national. C'est ce qui ressort de la note d'information du Haut Commissariat au Plan (HCP) sur la situation du marché du travail en 2018, note synthétisée dans un article du quotidien Aujourd'hui le Maroc, dans sa livraison du 6 février.

Avec une baisse de 48.000 chômeurs au niveau national, 25.000 en milieu urbain et 23.000 en milieu rural, le nombre total de chômeurs est passé de 1.216.000 à 1.168.000 entre 2017 et 2018. Cela dit, la situation du marché du travail continue d'être marquée par la persistance à la baisse des taux d'activité et d'emploi. En effet, la population en âge d'activité (15 ans et plus) continue d'augmenter de façon plus importante (+1,7%) que la population réellement active (0,5%). Le taux d'activité se limite à 46,2% contre 46,7% en 2017. Entre hommes et femmes, l'écart des taux d'activité est de 48,7 points (respectivement 70,9 et 22,2%). Les hausses les plus importantes du taux de chômage ont été enregistrées parmi les diplômés des facultés (+0,6 point) et les jeunes citadins (+0,4 point). En revanche, les plus fortes baisses du taux de chômage ont été relevées parmi les personnes ayant un diplôme (-0,8 point), les femmes (-0,7 point) et les jeunes âgés de 15 à 24 ans (- 0,5 point).

Dans son document, le HCP fait remarquer que les taux de chômage les plus élevés sont relevés parmi les femmes, les jeunes âgés de 15 à 24 ans (26% contre 7,2% parmi les personnes âgées de 25 ans et plus) et les détenteurs d'un diplôme (17,1% contre 3,5% parmi les personnes n'ayant aucun diplôme). Autre constat: les diplômés de la formation professionnelle continuent d'être fortement touchés par le chômage.

Par Fayçal Ismaili
Le 05/02/2019 à 19h59