Le compte à rebours est lancé pour le démarrage de la construction de l’usine PSA. Dans son édition du mardi 12 juillet, L’Economiste, qui cite Jean-Christophe Quémard, directeur de la Région Moyen-Orient et Afrique du groupe, révèle qu’il sera «procédé aux travaux de terrassement du site de l’usine dès la fin juillet». Pour cette phase qui s’étalera sur une période de 6 mois, les commandes ont même déjà été passées sur le chantier. L’étape de la construction suivra dès 2017.
Comme l’assure le journal, pour les travaux de construction, il sera principalement fait appel à des entreprises marocaines qui «porteront plus de 70% de la valeur». Optimiste, le patron Afrique et Moyen-Orient du groupe s’attend à ce que «les premiers bâtiments sortent de terre à partir de février 2017». Interviendront ensuite, à la fin de l’année 2017, les autres process industriels (ferrage, montage, emboutissage, traitement de surface, gros œuvres…), avant l’installation des équipes pilotées par Rémi Cabon, directeur du site de production de Kénitra et chef de file du projet Maroc.
A noter que, pour les travaux les plus techniques, il sera fait appel aux partenaires de PSA. Au total, l’enveloppe globale d’investissement pour le projet de l’usine PSA avoisine les 557 millions d’euros. En attendant, le groupe s’active déjà puisqu’il a signé une centaine de contrats avec les fournisseurs de la future usine de Kénitra. A ce propos, Quémard croit savoir qu’«il y aura de grandes annonces: des acteurs mondiaux de renom vont annoncer leur implantation au Maroc». A terme, le marché du sourcing local devra peser pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 1 milliard d’euros.
Il faut dire que PSA s’est engagé dans le développement de l’ingénierie du projet, avec la réalisation d’un taux d’intégration locale de 60% au démarrage et 80% à terme. «En fait, le constructeur a des engagements à fin 2016 et à fin 2017», constate L’Economiste. Sur ce point, le groupe se dit «en avance par rapport aux objectifs fixés».
