PLF 2020: l’Alliance des économistes istiqlaliens appelle le gouvernement à rassurer les opérateurs économiques

DR

Revue de presseKiosque360. Les économistes istiqlaliens ont récemment dévoilé leurs principales recommandations dans le cadre du projet de Loi de Finances 2020. Les détails.

Le 03/09/2019 à 21h55

L’Alliance des économistes istiqlaliens (AEI) dévoile ses propositions dans le cadre du projet de Loi de Finances 2020. Ainsi, l’alliance appelle le gouvernement à sortir des sentiers battus et à inscrire le PLF 2020 dans l’esprit des ruptures, rapporte Les Inspirations Eco dans sa livraison du jour. «Ce n’est qu’ainsi que le gouvernement pourra regagner la confiance des investisseurs et redonner plus d’espoir aux citoyens, notamment aux jeunes et à la classe moyenne», estime l’AEI.

Le quotidien indique que les économistes istiqlaliens plaident pour une loi de Finances 2020 qui permette de restaurer la confiance des opérateurs économiques et les inciter à créer des emplois durables. Dans leur note de cadrage, ils font notamment remarquer que notre pays connaît un certain recul de confiance de la part des opérateurs économiques et que la relance de cette confiance est la condition sine qua non pour retrouver une croissance soutenue, durable et génératrice d’emplois.

Pour y arriver, le gouvernement est appelé à accélérer et généraliser la digitalisation des services des administrations et collectivités, à faire respecter les délais de paiement et solder les arriérés des créances fiscales et autres au profit des PME et TPE, et à réduire et régler, via une approche concertée, les tensions entre la DGI et les entreprises. Il est aussi question d’introduire dans le PLF 2020 des soutiens financiers aux PME et aux startups innovantes, et d'octroyer également un crédit d’impôt aux entreprises ayant un plan des R&D et une politique de brevetage de leurs produits et services.

Un autre point important de la note de cadrage porte sur la régionalisation avancée, la déconcentration administrative et le déploiement de la réforme des CRI. L’AEI estime que l’Exécutif doit accélérer ces chantiers en vue de répondre efficacement aux attentes des citoyens. Elle appelle aussi à réduire les disparités territoriales. Les économistes istiqlaliens recommandent de même au gouvernement de repenser sa politique budgétaire en opérant certaines ruptures en passant, notamment, d’une logique de moyens utilisés à une logique d’objectifs et de résultats réalisés aussi bien dans l’établissement des priorités, dans l’octroi des moyens, que dans le suivi et l’évaluation.

Par Ismail Benbaba
Le 03/09/2019 à 21h55