ONMT: le verdict de la commission d'enquête

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Revue de presseKiosque360. Après plusieurs mois d'investigation, la commission d'enquête parlementaire a émis de très nombreuses remarques quant à la gestion budgétaire et administrative de l'office dédié au tourisme et a proposé plusieurs grandes mesures pour redresser la situation. Les détails.

Le 18/07/2018 à 22h54

Laxisme dans le recouvrement des droits, complexité des procédures de transfert des dotations aux délégations, hausse injustifiée de certaines dépenses de fonctionnement: voici les principaux griefs (au niveau budgétaire) recensés, à l'encontre de l'ONMT, par la commission d'enquête parlementaire constituée par la Chambre des conseillers. En réalité, la liste des anomalies est bien plus longue…

La plénière réservée à la présentation du rapport de la commission d'enquête met en lumière les conclusions qui devraient servir de base au département de tutelle pour procéder aux correctifs suggérés par les conseillers.La durée de 6 mois imposée pour boucler le travail de la commission, ainsi que le vaste domaine d'investigation de ladite commission, ont été parmi les principales difficultés à surmonter pour ses membres, qui se sont mis d'accord sur 9 recommandations phares afin de mettre un terme à la gestion qui a longtemps prévalu au sein de l'ONMT.

Dans la liste finale des solutions préconisées figurent, notamment, la révision du statut de l'Office et la mise à jour de son conseil d'administration, pour “garantir une représentativité pesante des professionnels”.

Un comité exécutif devra aussi être mis en place et sera chargé du suivi de l'application des décisions du conseil d'administration. Un appel insistant a été émis en vue de l'activation du comité de gestion au sein de l'ONMT, parallèlement à la “rationalisation des dépenses liées à la promotion”.

Les conseillers ont également ajouté à leurs recommandations la diversification des marchés cibles, ainsi que la révision du système de gouvernance de l'Office. Ils souhaitent ainsi la création d'un comité de gestion stratégique qui sera doté de plusieurs attributions, dont ''le contrôle, le suivi et la gestion des crises".

Pour ce qui est des délégations, les conseillers ont conclu à la nécessité d'adopter un “guide destiné aux représentations de l'office à l'étranger et englobant non seulement les modalités de dépense mais aussi celles de la nomination”.

Par Fayçal Ismaili
Le 18/07/2018 à 22h54