«Nous avons demandé à souscrire à une nouvelle Ligne de précaution et de liquidité auprès du Fonds monétaire international», a révélé le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun qui s’exprimait lors d’un point de presse, cet après-midi à Rabat. Le montant n’a toutefois pas encore été arrêté, a-t-il ajouté. Les pourparlers avec le FMI se poursuivent à ce sujet. «Nous espérons qu’elle sera au rendez-vous d’ici la fin de l'année», affirme Benchaâboun.
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Le troisième accord, signé en 2016, par le Maroc avec le FMI au titre de la Ligne de Précaution et de Liquidité (LPL) est arrivé à échéance le 22 juillet dernier. Au total, en l’espace de six ans, le Maroc a dû signer trois accords LPL, chacun portant sur une durée de deux ans: 6,21 milliards de dollars en juillet 2012, puis 5 milliards en juillet 2014 et, enfin, 3,61 milliards de dollars en 2016. Encore faut-il souligner que le Maroc n’a effectué aucun tirage sur les trois LPL, et que celles-ci ont dû coûter au Trésor la bagatelle de 720 millions de dirhams sur toute la période, soit 120 millions de dirhams par an...