Cet accord, le premier du genre depuis 2011, est équilibré et répond à la fois à une demande d’amélioration du revenu des salariés et à la demande des entreprises de bénéficier d’un environnement règlementaire qui protège la liberté du travail, se félicite la confédération patronale dans un communiqué.
L'accord signé permettra également aux entreprises d’avoir plus de flexibilité dans les contrats et de bénéficier d’une législation du travail en phase avec les contraintes de compétitivité, poursuit la même source.
La CGEM rappelle que l’État s’est engagé, à travers cet Accord, sur 4 points:
- L’engagement des discussions avec la CGEM et les partenaires sociaux à propos du projet de loi organique sur le droit de grève, en vue de sa promulgation au Parlement.
- La publication du décret relatif aux contrats de travail à durée déterminée
Lire aussi : Les détails du nouvel accord social
- La révision des conditions applicables aux contrats de travail temporaire
- L’ouverture du chantier de la réforme du Code du travail
La CGEM, signataire par ailleurs de pactes bilatéraux de médiation sociale avec des organisations syndicales, remercie le gouvernement ainsi que les partenaires sociaux pour leur mobilisation en faveur de la réussite de cet accord. Elle rappelle au passage que la préservation de la compétitivité de l’entreprise est nécessaire, en vue de maintenir les conditions d’un travail digne et décent pour les salariés.