Médiateur bancaire new look

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Revue de presseKiosque360. Un centre marocain de médiation bancaire a été créé, en mars dernier, sous la tutelle de Bank Al-Maghrib.

Le 25/06/2014 à 02h26

Un centre marocain de médiation bancaire voit le jour sous la tutelle de Bank Al-Maghrib, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans son édition de ce mercredi 25 juin. On apprend que cette nouvelle institution a pour mission de régler à l’amiable les différends nés ou pouvant naître entre la clientèle et les établissements de crédit. Aujourd’hui Le Maroc précise que ce sont cinq institutions prestigieuses qui ont fondé, depuis mars dernier, le Centre marocain de médiation bancaire (CMBB), sous le régime associatif. Selon le quotidien économique Les Eco, le nouveau mécanisme mis en place a pour objectif de remédier aux insuffisances du médiateur bancaire instauré en 2009 dont les résultats ont été peu probants. Citant le Groupement professionnel des banques marocaines (GPBM), le journal fait savoir que seules 380 réclamations ont trouvé une issue, ce qui explique la révision du mécanisme de médiation existant.Avec la création du Centre marocain de médiation bancaire, le secteur vit une véritable révolution, estime Aujourd'hui Le Maroc. Dans une interview accrodée au quotidien, Mohammed Ghorfi, médiateur du CMMB, précise que le champ de compétences de cet organe couvre toutes les opérations bancaires classiques à l'exception du recouvrement des créances. Et de souligner : "Nous ne sommes pas un agent recouvreur des créances en souffrance des établissements de crédit. Nous sommes, par contre, une ultime voie de recours avant d'aller en justice".

Le Centre marocain de médiation bancaire a du pain sur la planche. Il doit dans un premier temps relever des challenges de taille notamment en matière de neutralité et d'efficacité. Toutes les conditions semblent être réunies pour permettre à cet organe d'exercer ses missions. Après l'échec du premier médiateur bancaire, la profession n'a d'autre choix que de mettre tous les moyens à la disposition du CMMB pour qu'il puisse prouver sa valeur ajoutée.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 25/06/2014 à 02h26