La phase de démarrage de ce gigantesque projet, vivement salué par les pays africains, aura lieu au Palais royal de Rabat en présence des membres du gouvernement, de représentants de pays africains dont ceux du Nigeria, des chefs d'offices publics et d'experts internationaux.
Vu l'importance de ce projet, la presse internationale a été conviée à couvrir cet événement qui débutera lundi après-midi. Le roi Mohammed VI est impliqué en personne pour la réalisation de ce gazoduc qui contribuera au développement des pays africains de transit. Ce projet est le fruit d'une coopération dynamique entre le Nigeria et le Maroc. La faisabilité et le financement de ce chantier ont récemment fait l'objet d'études, selon la même source.
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Pour rappel, le souverain a appelé les organismes financiers arabes et islamiques qui s'étaient réunis en avril à Rabat à contribuer au financement de ce gazoduc. Selon la même source, des fonds souverains des pays du Golfe et des fonds arabes notamment saoudien, émirati, qatari seront en effet mis à contribution pour financer ce projet qui pourrait s'étendre jusqu'en Europe.
Lors de la visite du souverain à Lagos, en décembre 2016, un accord concernant la réalisation de ce gazoduc a été signé en présence du président nigérian Muhammadu Buhari. Selon un communiqué publié le 4 décembre par le Fonds souverain du Maroc Ithmar, le but de ce gazoduc consiste à "accélérer les projets d’électrification dans toute la région de l’Afrique de l’Ouest" et de créer "un marché régional compétitif" de l’électricité.