Managem: l'Etat guinéen donne son aval pour la mine d'or Tri-K

DR - Managem

C'est fait! Managem, la minière du holding SNI concrétise la convention avec l’Etat guinéen relative au projet minerai aurifère Tri-K. La ratification par l'Assemblée nationale de Guinée est attendue pour janvier 2017 avant le lancement officiel des travaux d'exploitation de la mine.

Le 28/12/2016 à 10h31

Près de deux mois après l'annonce de la signature de l'accord entre le groupe Managem et la société Avocet Mining PLC portant sur la cession d’une partie de ses participations dans le projet aurifère Tri-K, permettant à l'opérateur marocain de devenir l’opérateur de référence de ce projet, la convention avec l'Etat guinéen est ratifiée.

Avocet Mining PLC, cotée à la City de Londres et à la place financière d’Oslo, détient 100% du projet Tri-K en Guinée. Ces activités portent sur l’exploitation aurifère en Afrique de l’Ouest.

La joint-venture avec Managem porte ainsi sur la cession par Avocet d’une partie de ses participations dans ce projet.

Depuis le 19 décembre, les autorités guinéennes ont donné leur approbation pour la réalisation de cette entreprise. En effet, la convention portant «sur la mise en œuvre des travaux de développement précédant la phase de réalisation du projet» a été signée par Imad Toumi, PDG du groupe Managem et les représentants de la République de Guinée.

Toutefois, cette convention doit encore être ratifiée par le Parlement guinéen en janvier prochain.

Il ressort de cet arrangement que Managem deviendra l’opérateur de référence de ce projet, avec une participation en deux phases au capital de la joint-venture, à hauteur de 60% à 70%.

Dans un premier temps, Management acquiert une participation de 40% dans le projet et ce, à la clôture de la transaction. «Durant cette phase, Managem et ses filiales effectueront les différents travaux de sondages, d’ingénierie et d’études technico-économiques afin d’accroître les réserves et de prolonger la durée de vie de la mine», apprend-t-on auprès du groupe marocain.

Ensuite, dans un deuxième phase, lorsque les réserves minières enregistreront des réserves de près de 30 tonnes d’or, soit un million d’onces, Managem renforcera son contrôle en devenant actionnaire à hauteur de 70%.

Le cas échéant, si cette quantité de réserve n’est pas atteinte, la participation de Managem ne s’élèvera qu’à 60%.

Dans le détail, la construction de la mine nécessitera un budget d’investissement estimé à 100 millions de dollars US (près de 950 millions de dirhams). Une production ciblée est de l’ordre de 100.000 onces d’or par an.

En termes de commercialisation, la première production est attendue pour fin 2019. Pour le groupe Managem, «ce projet s’inscrit dans la stratégie qui vise à atteindre une production d’or de 250 000 Oz/an à l’horizon 2020, notamment en Afrique subsaharienne».

Pour rappel, la Guinée est le premier pays étranger à avoir accueilli une exploitation de Managem en 2002.

Par Imane Azmi
Le 28/12/2016 à 10h31