Loi de finances 2019: les concertations du patronat

La salle devant abriter le vote en vue de l'élection du nouveau président de la CGEM, ce mardi 22 mai, à Casablanca.

La salle devant abriter le vote en vue de l'élection du nouveau président de la CGEM, ce mardi 22 mai, à Casablanca. . DR

Revue de presseKiosque360. Les membres de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) tiendront une réunion ce jeudi pour discuter de leurs recommandations.

Le 28/08/2018 à 23h09

Les patrons se préparent à livrer les propositions du secteur privé concernant le projet de loi de finances 2019, nous apprend Aujourd'hui le Maroc dans sa livraison du 29 août. En effet, les membres de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) tiendront une réunion, ce jeudi, pour discuter de leurs recommandations, nous a confirmé une source proche de la Confédération.

Rappelons que Saâd-Eddine El Othmani a présenté, la semaine dernière, la note de cadrage du budget 2019. Une note articulée autour de quatre axes principaux, avec un grand focus sur le social, et contenant par ailleurs les premières prévisions gouvernementales concernant le prochain exercice budgétaire, notamment un taux de croissance de 3,2%.

L’accompagnement de l’entreprise nationale, particulièrement les petites et moyennes entreprises, figure parmi les priorités. A cela s’ajoutent également la stimulation de l’investissement privé et la protection du consommateur. De même, un intérêt particulier est accordé à la lutte contre le chômage des jeunes, à l’élargissement du régime de la couverture sociale et à la lutte contre la corruption. Le ministre de l’Economie et des finances souligne, à ce propos, que «l’année 2019 sera marquée par des contraintes et défis liés notamment à la montée des tendances protectionnistes au niveau de l’économie mondiale et à la hausse des cours du pétrole». Des contraintes qui, selon Mohamed Boussaid, se rapportent également aux attentes du milieu économique national, compte tenu des défis relatifs à l’investissement privé et aux recettes fiscales, ainsi qu’aux attentes des citoyens en quête d’amélioration de la qualité des services et d’augmentation du pouvoir d’achat.

Par Fayçal Ismaili
Le 28/08/2018 à 23h09