Charafat Afilal, ministre déléguée chargée de l’Eau, a tiré la sonnette d’alarme contre la pollution industrielle. Lors d’un atelier de travail consacré, lundi 1er juin, à Rabat, à la lutte contre la pollution des eaux par les activités industrielles, la ministre PPS a livré des chiffres alarmants, rapporte Al Massae dans son édition du mercredi 3 juin. Les usines marocaines déversent ainsi chaque année, dans les eaux, pas moins de 600.000 tonnes de déchets toxiques et dangereux pour l’environnement.
La ministre a alors interpellé l’assistance quant aux défis que le Maroc doit relever pour protéger sa sécurité aquatique face à la croissance industrielle et la pollution qui en découle malgré, d'ailleurs, l’expérience que détient le Maroc en matière de gestion de ses ressources en eau. Des données de la Banque mondiale, rapportées, de même, par le journal, chiffrent le coût de la pollution des eaux à 1,2% du Produit intérieur brut, soit 4,3 milliards de dirhams.
Charafat Afilal estime également que la pollution des eaux constitue un grand obstacle au développement des différents secteurs socio-économiques au Maroc. Nos ressources en eaux sont particulièrement mises en péril par les déchets toxiques déversés par nos industriels. «La protection de nos ressources en eau est la priorité des priorités de la stratégie nationale de l’eau», a déclaré la ministre déléguée chargée de l’eau, citée par le quotidien casablancais.