Les transitaires sous pression

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Revue de presseKiosque360. Les transitaires sont touchés par une avalanche de contrôles et de saisies conservatoires des comptes bancaires. En effet, la Douane entend désormais passer de 50 à 100 contrôles par an.

Le 29/05/2018 à 23h39

La pression monte chez les transitaires, affirme L’Economiste qui, dans son édition du 30 mai, rapporte une montée et un durcissement des contrôles. Ces derniers, menés à distance sur la base des déclarations, s’apparentent parfois à des audits, ajoute le quotidien. Nabyl Lakhdar, directeur général de la Douane, confie d’ailleurs que son administration compte passer de 50 à 100 contrôles par an. Il fait également part d'un nouveau projet de loi en cours, visant à organiser la profession de commissionnaire en douane.

Par ailleurs, les transitaires font face à une montée des avis à tiers détenteurs, souligne le journal qui note que l’administration a activé l’article 87 du code des Douanes au niveau du port de Casablanca. Cette mesure, fortement décriée, pourrait toutefois être amendée lors de la prochaine loi de Finances, indique L’Economiste.

Concernant l’organisation de la profession des transitaires agréés, le projet de loi instaure l’appellation «Commissionnaire en douane», en vue de s’aligner sur la terminologie internationale. Ce texte introduit, de même, de nouvelles conditions d’accès à la profession. Parmi elles, l'impossibilité d’exercer, en parallèle, certaines activités commerciales et salariales. Il stipule aussi que l’agrément de commissionnaire en douane est accordé à titre nominatif et ne peut faire l’objet ni de prêt, ni de location, ni de cession, précise L’Economiste.

Par Ismail Benbaba
Le 29/05/2018 à 23h39