Les géomètres-topographes adoptent la e-certification

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Revue de presseKiosque360. La profession vient de signer une convention avec Barid Al Maghrib pour recourir à la e-certification. Le partenariat englobe l’accès au cadastre, à la conservation foncière et à la soumission électronique aux appels d’offres. Une réduction de 60% des coûts de transport est à la clé.

Le 12/07/2018 à 23h03

L’e-certification tend à se généraliser. L’accord conclu entre Barid Al-Maghrib et l’Ordre National des Ingénieurs Géomètres-Topographes (ONIGT), via le prestataire de service Barid e-Sign, en est un exemple concret.

Dans son édition du jour, L’Economiste explique que «ce partenariat dont l’effet est immédiat englobe un accès au cadastre, à la conservation foncière et à la soumission électronique aux appels d’offres». Il sera aussi question de l’extension du service, au profit de la profession, à la CNSS et à la Direction générale des Impôts.

Ce qui constitue une «aubaine pour les ingénieurs géomètres-topographes car la dématérialisation apporte des avantages indéniables en terme de réduction de coûts administratifs, de gains de temps, ainsi que dans l'amélioration des processus métier». Il s’agit, d’après le journal, d’une baisse des charges de 60%. Ils pourront également améliorer et sécuriser davantage leurs prestations et services. Le tout contribuera à lutter contre l’exercice illégal de la profession.

A travers ce partenariat, l’objectif, comme l’écrit L’Economiste, est de «mieux servir les citoyens, les investisseurs et les promoteurs à travers la facilité d’accès aux services du secteur privé». Des actions de communication et de sensibilisation au profit des membres de l’ordre pour profiter des services de certification électronique seront programmées. Barid Al-Maghrib peut compter sur une expérience dans le domaine puisqu’elle a obtenu l’agrément de l’Etat en tant que premier opérateur de certification électronique pour les échanges dématérialisés en 2011 déjà.

Ceci dit, le journal insiste sur le long chemin qui reste à parcourir en particulier dans le domaine des documents contractuels (contrats, factures, avenants..) ou sensibles. Ceux-ci sont toujours imprimés sur papier signé et envoyés par courrier.

Toujours est-il que «de grands projets de dématérialisation des échanges sont en chantier». Il s’agit particulièrement de l'administration électronique (gestion des documents et démarches administratives par le moyen des échanges électroniques signés), du commerce et de la banque en ligne. Le certificat électronique représente, comme le pense L’Economiste, le socle nécessaire au déploiement de ces projets à travers ses fonctions d'authentification et/ou de signature.

Par Rachid Al Arbi
Le 12/07/2018 à 23h03