Les chiffres-clés de l’opération pilote de "melkisation" des terres collectives

Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime et du développement rural

Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime et du développement rural . DR

La cérémonie de lancement officiel de l’opération pilote de "melkisation" des terres collectives, portant sur 67.000 hectares et bénéficiant à 30.000 agriculteurs dans les périmètres d’irrigation du Gharb et du Haouz a eu lieu ce mercredi 26 juin.

Le 27/06/2019 à 12h40

Cette opération, tient à rappeler le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, intervient en application des directives du souverain qui a appelé à ériger les terres collectives en levier de développement économique et social en milieu rural, notamment à travers la mobilisation d’1 million d’hectares de terres collectives au profit de leurs ayant droits.

Le lancement de cette opération de grande envergure, souligne le ministre de l’Agriculture, marque la naissance d’une nouvelle dynamique dans l’action de l’Etat et sa volonté d’amorcer un nouveau virage dans l’assainissement de la situation juridique des terres collectives en particulier, et du foncier agricole en général.

L’opération d’assainissement des terres, qui est un prérequis pour leur "melkisation", a été réalisée pour 80% des 67.000 hectares de terres collectives prévues dans le cadre de cette opération pilote et a nécessité une durée de traitement de 14 mois, là où auparavant, ce type de procédures nécessitait entre 5 et 7 ans, souligne le ministre. Les 20% restants seront traités dans un délai de 3 mois, a-t-il ajouté.

A noter également qu’en l’espace de quatre ans, le rythme de production des titres fonciers des terres collectives est passé de 24.000 à 130.000 par an aujourd’hui.

Les terres collectives s’étendent sur une superficie d’environ 15 millions d'hectares, dont près de 2 millions sont des terres de culture, réparties selon leur situation géographique entre zones bour (1,63 millions d'hectares) et périmètres irrigués (370.000 ha).

«Il s’agit d’une véritable réserve de foncier à mobiliser et à valoriser», affirme Aziz Akhannouch qui n’omet pas de saluer tous les services œuvrant pour la mise en œuvre de ce chantier stratégique, notamment deux du ministère de l’Intérieur; de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie; des Offices régionaux de mise en valeur agricole, etc.

Par Ayoub Khattabi
Le 27/06/2019 à 12h40