Les associations victimes d'injustice fiscale
Par Fayçal Ismaili le 02/07/2018 à 01h34
Kiosque360. Avec un demi-million de volontaires et quelque 40.000 salariés, le secteur associatif est un réservoir considérable pour l'emploi. Le gouvernement compte réformer le cadre fiscal pour permettre aux associations de recourir à des ressources humaines permanentes et qualifiées.
Selon le quotidien, même le ministère de tutelle pointerait du doigt cette injustice fiscale. De grands espoirs sont nourris pour la révision du cadre fiscal, en vue d'alléger la pression sur les associations et de donner un coup de fouet à l'action associative qui a besoin de se développer et de se renforcer sur tous les plans, notamment au niveau des ressources humaines.
Le Maroc compte un demi-million de volontaires et quelque 40.000 salariés dans le secteur associatif. Il est donc grand temps de passer à la vitesse supérieure en matière de réforme du cadre législatif, sur le volet fiscal en l'occurrence, pour permettre aux associations de recourir à des ressources humaines permanentes et qualifiées et assurer la pérennité des projets. Parmi les propositions avancées, on retrouve l'exonération des salariés des associations de l'impôt sur le revenu, à l'instar de ce qui est fait pour les rémunérations des parlementaires.
Le gouvernement est pointé du doigt en raison du retard accusé dans la révision d'un cadre juridique désuet. L'accélération de la cadence s'impose. Depuis quelques mois, des discussions sont en cours entre le ministère chargé des Relations avec le Parlement et la société civile et le département des Finances, pour revoir certaines dispositions fiscales. Il s'agirait entre autres d'aligner les dispositions ayant trait aux formations à celles des entreprises, d'instaurer une base fiscale forfaitaire et d'élargir le champ de certains avantages.
