Le Partenariat public-privé (PPP) a été l’objet d’un colloque organisé par le ministère des Finances et la Banque mondiale. L’événement a été, pour les différents départements ministériels et établissements publics présents, une opportunité pour présenter les projets qui peuvent se faire grâce à cette forme. C’est ce que nous révèle le quotidien l’Economiste dans son édition de ce mardi 12 mai.
Selon le ministre des Finances, Mohamed Boussaid, tous les ministères, ou presque, dispose d’une stratégie sectorielle et le secteur privé pourrait participer à sa réussite. De son côté, Najib Boulif, ministre délégué chargé du Transport, estime que les PPP devront être axés davantage vers les secteurs de l’infrastructure, le transport et la logistique. Dans ce sens, il a fait savoir que son département a été enrichi d’une nouvelle cellule chargée d’étudier les possibilités d’un PPP pour les futurs projets. Celle-ci devra prochainement communiquer autour des projets qui pourront se faire grâce à ce modèle. En effet, l’ONCF devrait faire appel à des PPP, notamment pour son projet d’extension du réseau ferroviaire sur les dix prochaines années qui devra coûter 130 milliards de dirhams. Le DG de l’ONCF, Mohamed Rabîi Khlie, a annoncé que des études sont en train d’être réalisées pour définir ce que l’établissement pourrait accorder au privé. Il s’agirait, par exemple, de la maintenance qui ne peut plus être assurée par le public. Du côté de l’ONDA, le futur aéroport de Marrakech qui coûtera 10 millions de dirhams ou encore celui de Casablanca destiné aux affaires pourront faire l’objet d’un PPP prochainement. Même son de cloche chez l’ANP (Agence nationale des ports) qui compte attribuer la gestion des terminaux à conteneurs ou des silos à céréales à des partenaires privés dans le cadre d’un PPP.