Le PIE de l’UE, le plan miracle pour le Maroc?

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Revue de presseKiosque360. Le Plan d’investissement extérieur de l’Union européenne au profit de l’Afrique et du Proche-Orient a été dévoilé ce 19 juin, à Rabat. Une belle aubaine pour le Maroc, puisque l’objectif est de stimuler des investissements à hauteur de 44 milliards d’euros d’ici 2020. Les détails.

Le 19/06/2018 à 20h01

L’Union européenne a lancé, à Rabat, son Plan d’investissement extérieur (PIE), qui soutiendra l’Afrique et le Proche-Orient. Aux côtés de Michael Köhler, le directeur du voisinage sud de la Direction générale de la politique européenne de voisinage et des négociations d'élargissement, Mohamed Boussaïd, le ministre de l’Économie et des Finances, est tout sourire. Ce plan est destiné à financer des projets portés par des sociétés privées ou publiques qui contribueront à booster l’emploi et le secteur économique, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 20 juin.

Le PIE a tout pour plaire, car il est innovant en termes de garanties et de facilités destinées à financer des projets de développement durable, tout en amortissant différents risques liés notamment au marché, à la politique et aux nouvelles technologies, comme le souligne le journal. Et ce n’est pas fini. La Commission européenne sort 4,1 milliards d’euros pour ce plan qui devrait, quant à lui, attirer plus de 44 milliards d’investissement d’ici 2020. Un montant colossal qui sera «sous forme de subventions et dons non remboursables à partir du budget européen qui est mobilisé pour ce plan et qui, lui, va mobiliser entre 10 et 15 fois plus de prêts de provenances diverses», comme le précise Michael Köhler qui ajoute que «cela peut être la BEWI, la Banque européenne d’investissement ou une autre institution financière».

Pour Mohamed Boussaïd, le PIE arrive ainsi «à point nommé à l’heure où le Maroc multiplie ses efforts pour encourager l’investissement». Les enjeux sont importants. Ce plan va ainsi permettre, comme le soutient le ministre, de créer «les conditions d’une participation plus durable du secteur privé, le renforcement des investissements dans les infrastructures et les énergies renouvelables et le soutien à la croissance et au développement économique durable».

Par Fayçal Ismaili
Le 19/06/2018 à 20h01