La première université d'été de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a permis de donner un premier aperçu des futures orientations stratégiques de l'organisation patronale. C'est ce qu'on peut lire dans le quotidien Les Inspirations Eco daté du 1er octobre.
Dans un contexte mondial et national en pleine mutation, l'entreprise n'a plus les moyens de son immobilisme. Nous sommes dans un siècle de bouleversements, lesquels mettent une pression sur les gouvernants, les dirigeants d'entreprises et les citoyens, selon les propos du président de la CGEM. Salaheddine Mezouar appelle ainsi à un changement de mindset des acteurs politiques qui doivent être de plus en plus connectés à ces nouvelles réalités. Plusieurs facteurs sont à l'origine de ces transformations rapides de paradigmes.
L'affrontement entre la Chine est les USA n'est plus une compétition feutrée mais une bataille frontale, commerciale et technologique, a ainsi relevé l'ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin. Son analyse de la situation géopolitique mondiale peut paraître d'ailleurs inquiétante pour les plus libéraux. Car en plus des tensions palpables entre les deux mastodontes, qui impactent le cours des produits, il affirme que les démocraties sont à bout de souffle et que les modèles autoritaires sont parfois plus attractifs.
Au niveau interne, les derniers mouvements sociaux ont ainsi mis au défi le monde économique, notamment via l'émergence d'actions spontanées sur les réseaux sociaux, qui court-circuitent les canaux traditionnels de communication. La dernière en date est le boycott. Et l'une des premières transformations à laquelle l'entreprise doit désormais s'adapter est relative au rapport qu'elle entretient avec le consommateur.