Le bilan et les attentes de la Commission nationale de la commande publique

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Revue de presseKiosque360. La Commission nationale de la commande publique (CNCP) a reçu 50 réclamations de la part des concurrents et des titulaires des marchés, comme l’a annoncé le chef de gouvernement qui en a profité pour faire le bilan de cette commission. Le point.

Le 11/07/2018 à 20h53

50: c’est le nombre de réclamations émises par des concurrents et des titulaires des marchés. Face à cela, 20 demandes de consultations ont été faites par des administrations et établissements publics reçus par la Commission nationale de la commande publique (CNCP). Des chiffres révélés par le chef de gouvernement qui a répondu à une question sur «les marchés publics et l’enjeu de la bonne gouvernance», rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 12 juillet.

Lors de la séance mensuelle de la Chambre des conseillers, Saâd-Eddine El Othmani a continué sur sa lancée et a fait le point sur cette commission qui, lancée en janvier 2018, encadre la commande publique, maîtrise la dépense publique et garantit les principes de transparence et de parité dans l’élaboration et l’exécution des contrats entre les concurrents. En cinq mois à peine, la CNCP a ainsi tout l’air de s’être imposée au sein du système des marchés publics.

La stratégie d’action de la CNCP, qualifiée d’ambitieuse, est étalée sur plusieurs années. Elle permettra de doter les différentes administrations et entreprises d’une vision stratégique, de faire des marchés publics l’un des mécanismes appuyant la compétitivité de l’économie nationale et d’adopter une approche du bon usage des deniers publics. Mais, pour El Othmani, il est également nécessaire d’introduire des dimensions économiques et de management au cœur de la mission des commandes publiques, au lieu de se limiter au volet procédural, et d’unifier les concepts entre les différents intervenants dans ce domaine, souligne le journal. Et ce n’est pas tout. D’après lui, il faut également adapter les marchés publics à la taille et aux capacités des entreprises, notamment les PME, afin de les accompagner, d’accroître leur compétitivité et de simplifier les conditions de leur participation aux marchés.

Par Fayçal Ismaili
Le 11/07/2018 à 20h53