L'affichage publicitaire envahit Casablanca

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Revue de presseKiosque360. Bâches commerciales, banderoles, Ecrans LED, totems, palissades de chantier à publicité informative… Les affichages publicitaires envahissent nos métropoles.

Le 21/05/2019 à 21h48

La région de Casablanca est envahie par toutes sortes d’installations. Centre névralgique de l’économie au niveau national, les activités commerciales et économiques y foisonnent. Affichages publicitaires, antennes relais, activités à simple déclaration, travaux de toute part… L’Agence urbaine de Casablanca dévoile, à travers ses derniers indicateurs, les principales tendances relevant des demandes d’autorisations à caractère économique émises par les usagers en ligne. Dans son édition du 22 mai, le quotidien Aujourd'hui le Maroc nous en livre les détails.

Bâches commerciales, banderoles, Ecrans LED, totems, palissades de chantier à publicité informative… Les affichages publicitaires envahissent nos métropoles. Ayant pour but d’atteindre une cible particulière, l’affichage publicitaire se doit de concilier respect des paysages urbains, à savoir des bâtiments classés monuments historiques et des sites classés monuments naturels (sur arbres, dans les parcs), et liberté d’expression.

A Casablanca, les autorisations de type affichage publicitaire entrent dans le cadre des autorisations à caractère économique. Se référant aux statistiques de l’Agence urbaine de Casablanca, il semblerait que les pré-enseignes (à savoir toute inscription, forme ou image indiquant la proximité d’un local où s’exerce une activité) représentent 33,33% des dossiers e-déposés du 21 mai 2018 au 21 mai 2019. Ils sont suivis des enseignes commerciales avec 24% des demandes. Par enseigne commerciale, l’AUC entend toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble. Pour leur part, les demandes ayant pour objet d’installer un panneau signalétique à la devanture du local (Totem) représentent 15% des e-dépôts, suivies des bâches commerciale) (11,49%).

A la lecture des chiffres de l’Agence urbaine de Casablanca, le nombre de dossiers créés du 21 mai 2018 au 21 mai 2019 ne dépasse pas 240 demandes. N’ayant pas encore atteint une vitesse de croisière, il s’avère que le nombre des dossiers soumis électroniquement ont enregistré sur la même période 235 demandes, avec une moyenne mensuelle de 18,25 e-dépôts. Le mois d’avril a enregistré un pic avec 56 dossiers déposés par les usagers, suivi du mois de février 2019 (32 demandes) et du mois de janvier 2019 (23 e-dépôts). Globalement, 43 dossiers ont été autorisés avec un taux de délivrance de 18% seulement. A ce titre, la commission en charge a émis 299 avis sur l’ensemble des dossiers déposés en un an.

Par Fayçal Ismaili
Le 21/05/2019 à 21h48