Décidément, l’affaire de la liquidation judiciaire de la SAMIR prend des allures de thriller. L'examen du dossier devant le juge commissaire de la juridiction commerciale de Casablanca est entouré d’une opacité déroutante.
Durant la séance du lundi 2 janvier, le syndic Mohamed El Krimi a ouvertement demandé que les séances se déroulent désormais à huis clos. En clair, il aurait justifié sa requête auprès du juge commissaire par la présence de représentants des médias nationaux.
Déjà que le travail du liquidateur n’a toujours pas été explicité à l’opinion publique, alors que le sort de milliers d’employés de la raffinerie est en jeu.
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Lors de la séance chez le juge commissaire du 29 décembre dernier, un cabinet italien a présenté une offre de reprise s’élevant près de 30 milliards de dirhams, mais aucun élément de plus n’a été dévoilé à l’audience du 2 janvier.
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La séance de ce 2 janvier devait lever le voile sur le processus de cession de la raffinerie, mais il n’en n'a rien été.