La croissance des crédits se renforce. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que les prêts bancaires ont progressé de plus de 6% pour atteindre un encours avoisinant les 842 milliards de DH. Le quotidien constate que «l’évolution semestrielle des prêts bancaires laisse apparaître une croissance au niveau de tous les segments». Et cela est particulièrement manifeste pour ce qui est du crédit à l’équipement, principal indicateur du niveau d’investissement des entreprises, qui progresse de plus de 9%, dépassant les 157 milliards de DH.
Dans ce sillage, le crédit immobilier s’améliore globalement de 3,8% sur la même période. Le journal estime que, «si les banques continuent d’octroyer des crédits pour l’achat d’un logement ou d’un bien immobilier, elles restent réticentes envers les promoteurs immobiliers puisqu’elles ne financent que les projets qui présentent le plus de potentiel». Cela se traduit par une «progression des prêts immobiliers habitats qui atteint 4,6% à 193,4 milliards de DH, contre à peine 2,4% à 58 milliards de DH pour le crédit promoteurs».
Suivant la même tendance, le crédit à la consommation s’est accru de 4,4%, se hissant à 50 milliards de DH. L’évolution des facilités de caisse et des découverts bancaires accordés aux entreprises reste faible. Elles n’ont progressé que de 1,7% sur les 6 premiers mois de l’année à 183 milliards de DH.
L’Economiste note «une forte accélération au niveau des créances diverses sur la clientèle, en particulier les créances acquises par affacturage, dont la progression dépasse les 26% à 16,7 milliards de DH».
Si l’évolution des crédits devient vigoureuse, celle des impayés est bien moindre. «L’évolution des créances en souffrance est restée contenue à +3% sur un an à 62 milliards de DH. Cela laisse entrevoir une meilleure maîtrise de la sinistralité».