Jeux de hasard: 8 milliards DH de dépensés

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Revue de presseKiosque360. Course de chevaux, paris sportifs, loteries… le marché des jeux de hasard ne connaît pas la crise. Le chiffre d’affaires continue sur un trend haussier et dépasse désormais les 8 milliards de dirhams. Les détails.

Le 19/02/2015 à 00h31

Le marché des jeux de hasard au Maroc a réalisé un important chiffre d’affaires estimé à 8 milliards de dirhams, soit une hausse de 6,5% par rapport à l’année écoulée, rapporte Assabah dans son édition de ce jeudi 19 février. Ainsi, les courses des chevaux viennent en tête avec 74% du chiffre d’affaires, suivies par les paris sportifs avec 20%, précise la publication.

Autour de ces pratiques des jeux de hasard (courses de chevaux, totofoot) s’est développée une nouvelle clientèle de différents âges appartenant à toutes les catégories sociales, constate le journal, ajoutant que la société royale d’encouragement du cheval (SOREC), qui étend son hégémonie sur la gestion des paris des chevaux au Maroc, a totalisé un chiffre d’affaires de 6 milliards de dirhams, soit une augmentation de 24% en comparaison à 2011.

Pour ce qui est des paris sportifs et des loteries, ils ont affiché un trend haussier avec un chiffre d’affaires estimé à 1,6 milliard de dirhams en 2014 contre 1,4 milliard DH une année auparavant, soit une augmentation de 12%. Dans cette catégorie de jeux de hasard, la Société Marocaine des Jeux et des Sport (MDJS) a dominé 20% du chiffre d’affaires de ce marché dans la mesure où les activités de la société ont augmenté de plus de 108% au cours de la période allant de 2009 à décembre 2014, soit une croissance moyenne annuelle de 16,39 pc. Quant à la loterie nationale, la société qui monopolise les jeux numériques, n’a guère dépassé 6% du chiffre d’affaires du marché, précise Assabah.

La décision prise par le ministre de la communication en 2012 de ne pas diffuser les spots publicitaires relatifs aux jeux de hasard dans les médias publics semble ne pas avoir atteint son objectif. Le marché des jeux est plus florissant que jamais. Et encore ces statistiques n'incluent pas les chiffres d'affaires des casinos et encore moins tout l'argent brassé dans le jeu clandestin.

Par Samir Chennaoui
Le 19/02/2015 à 00h31