Investissement public régional: bientôt, l’unification du cadre de gestion

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Revue de presseKiosque360. La réforme d’implantation d'un cadre unifié de gestion de l'Investissement public régional est en cours. Elle cible la refonte du système d’évaluation, de suivi et de sélection des projets.

Le 09/01/2019 à 23h19

Le Maroc fait partie des gros investisseurs en termes de pourcentage du PIB. Ainsi que l’assure L’Economiste dans son édition de ce jeudi 10 janvier 2018, l’investissement public régional devrait porter sur 195 milliards de dirhams, soit le même montant qu’en 2018.

Le journal rapporte «qu’une nouvelle réforme de gestion des projets d’investissement est en cours d’implantation» sans pour autant que le timing ne soit avancé. La réforme cible l’adoption d’un cadre procédural unifié de gestion, tout au long du cycle de vie du projet (identification, évaluation, priorisation, programmation, suivi d’exécution et audit).

Cela passera, comme le suggère le quotidien, par la mise en place d’outils de gestion (système d’information, guides, textes juridiques, etc.) pour la bonne gouvernance des investissements. Il est important de «répondre aux impératifs d’une gestion efficiente des projets proposés au financement public».

La sélection des projets présentant les meilleurs rendements sociaux et économiques en est l’objectif. Et pour cause, en dépit de l’importance de l’investissement, le creusement des inégalités ne cesse de s’accentuer dans certaines régions. Il fallait ainsi une mesure d’impact.

Il en résulte «un manque de coordination des stratégies sectorielles et l’impact sur les inégalités sociales». D’où cette recommandation «de mettre urgemment fin à la dispersion des efforts en ce qui concerne l’allocation des ressources publiques aux secteurs sociaux».

Le montant dédié cette année à l’investissement public régional s’élève en effet à 195 milliards de dirhams, en hausse annuelle de 16,5% depuis 2011.

Il faut aussi accélérer le rythme d’exécution des budgets alloués. «Avec, à la clé, une répartition censée améliorer le développement équilibré des différentes régions du Royaume».

Le taux d’exécution des crédits d’investissements sur le budget général est passé de 62,4 à 79% sur la période 2013-2017. Et ce, suite à l’entrée en vigueur de la nouvelle loi organique des finances.

Ceci dit, «les investissements portés par les établissements et entreprises publiques, les réalisations ont atteint 61,3 milliards de dirhams en 2017, avec un taux d’exécution de 60%. Quant aux projets portés par les collectivités territoriales, ils ont enregistré un taux d’exécution de 97% avec une enveloppe budgétaire de 15,5 milliards de DH».

Par Rachid Al Arbi
Le 09/01/2019 à 23h19