Industries du cuir: les écosystèmes mis en place

DR

Revue de presseLes industriels du cuir ont lancé trois écosystèmes pour booster les performances du secteur. Plusieurs objectifs très ambitieux ont été fixés tant sur le marché national qu’à l’export. Des projets d’aménagement de nouvelles zones industrielles sont également prévus.

Le 24/03/2017 à 00h49

Les professionnels des industries du cuir tiennent leurs écosystèmes. Trois écosystèmes viennent, en effet, d’être lancés dans le segment chaussure, maroquinerie et vêtements en cuir, tannerie et mégisserie. La Vie Eco nous apprend, ainsi, dans sa publication de ce vendredi 24 mars, que la Fédération marocaine des industries du cuir a démarré la vulgarisation des mesures prises dans le cadre des contrats de performance signés en février 2016.

Une tournée est organisée par les responsables afin de rencontrer les industriels dans les différentes villes pour leur présenter les objectifs et les mesures de ces écosystèmes.

Le journal précise que les objectifs globaux de ces écosystèmes ont été présentés hier à Casablanca. On retient donc la création de 35.000 emplois stables, la réalisation d’un chiffre d’affaires additionnel de 7,5 milliards de DH, dont 5,5 milliards de DH à l’export, ou encore la restructuration du secteur en vue d’encourager le passage vers le marché formel.

Dans l’écosystème chaussure, il est prévu la création d’ici 2020, de 25.500 nouveaux emplois stables, avec un chiffre d’affaires additionnel de 5,1 milliards de DH dont 3,8 milliards de DH à l’export, et la réalisation d’un minimum de 20 projets d’investissements portés par des locomotives, explicite La Vie Eco. Pour la maroquinerie et vêtements en cuir, il est question de 5000 nouveaux emplois et un chiffre d’affaires additionnel de 1,5 milliard de DH dont 700 millions de DH à l’export.

A noter également, la concrétisation de pas moins d’une dizaine de projets d’investissements portés par des entreprises leaders de cette filière. Le dernier écosystème, tannerie et mégisserie, comme le souligne La Vie Eco, devrait générer 4500 nouveaux emplois et un chiffre d’affaires additionnel de 2,7 milliards de DH dont 1 milliard de DH à l’export. Une dizaine de projets d’investissements au moins sont également prévus. 

La fédération assure que le secteur est en ordre de marche pour réaliser les objectifs escomptés. Concernant le marché à l’export, la FEDIC et ses partenaires institutionnels réfléchissent à l’exploration de nouveaux marchés cibles pour chaque écosystème du cuir. Notons que les exportations du secteur ont atteint en 2016 3,8 milliards de DH, soit une hausse de 1,41% par rapport à 2015.

Les professionnels veulent également se positionner sur le haut de gamme pour réaliser une plus grande valeur ajoutée. Notons également que des projets d’aménagement de nouvelles zones industrielles sont en cours pour compléter les parcs industriels existants.

Par Ismail Benbaba
Le 24/03/2017 à 00h49