Industrie de la céramique: les frères ennemis travaillent désormais ensemble

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Revue de presseKiosque360. L’Association professionnelle de l’industrie céramique (Apic) et l’Association nationale des professionnels de la céramique et du second œuvre (Apisa) viennent d’enterrer la hache de guerre. Elles ont dévoilé ensemble, mercredi 13 décembre, leur vision commune. Les détails.

Le 13/12/2017 à 22h33

Cela faisait plus d’une dizaine d’années que les frères ennemis de l’industrie céramique n’avaient annoncé une vision conjointe. C’est désormais fait. L’Association professionnelle de l’industrie céramique (Apic) et l’Association nationale des professionnels de la céramique et du second œuvre (Apisa) ont défendu, main dans la main, une vision conjointe tendant principalement à défendre l’intérêt du consommateur et à le protéger, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 14 décembre.

«C’est la première fois au Maroc que deux associations en conflit se mettent ensemble en faveur du marché domestique, qui s’étend aujourd’hui au-delà des frontières marocaines», souligne Youssef Belkaid, président de l’Apisa. Une alliance marquée désormais par une déclaration de principe dans laquelle les deux associations s’engagent à coopérer en faveur d’une production nationale de qualité conforme aux standards internationaux, ajoute le quotidien.

Les deux organismes se sont également mis d’accord sur un certain nombre d’actions à entreprendre, dont la mise en place de rencontres pour définir, entre autres, les projets destinés à développer des activités communes et à renforcer leur coopération. Au niveau international, l’Apic et l’Apisa comptent plancher sur les synergies pour privilégier le partenariat marocain, dans le but de faire du pays une plateforme continentale unique de la céramique sur les marchés à l’export, notamment en Afrique et dans la région MENA, comme l’explique le journal.

Il est de même prévu de mettre en place un cahier des charges, de promouvoir le label «Made in Morocco» dans le domaine des carreaux céramiques pour l’Apisa, ou encore de soumettre une demande conjointe aux autorités compétentes pour lutter contre la contrebande de carreaux et installer un dispositif de veille sur les importations de carreaux originaires d’Espagne.

Par Fayçal Ismaili
Le 13/12/2017 à 22h33