Immobilier: les transactions toujours en confinement

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Revue de presseKiosque360. En dépit des méventes, les prix ne baissent pas. Ajoutées à la multiplication des intervenants et à la lenteur des procédures, elles plombent la dématérialisation.

Le 29/06/2020 à 22h32

Le secteur de l'immobilier accélère sa digitalisation. Dans son édition du jour, L’Economiste rappelle que la digitalisation a été enclenchée il y a deux ans. Depuis, elle a, selon lui, évolué avec «une fluidité dans l’introduction des démarches administratives ou encore l’amélioration des conditions d’investissement». Idem sur le plan procédural où l’on introduit plus facilement les dossiers dans le circuit d’instruction. Sauf qu’il reste encore fort à faire, en particulier au niveau de la reddition des résultats, de la productivité, du droit de recours des promoteurs…

Si le digital s'est exponentiellement développé avec le Covid-19, la hausse du trafic ne se traduit pas forcément par la reprise des transactions. Et pour cause. En dépit des méventes, les prix ne baissent pas. Même si certains acteurs n’ont pas eu de visites physiques, ils ont connu un engouement en ligne. Conséquence, ils ont mise en place des dispositifs et expériences inédites à proposer aux clients potentiels pour être plus visibles et se démarquer dans cet écosystème digital. «Ce qui passe par l'adoption d'une nouvelle stratégie Web et de brand content (contenu proposé)», insiste le quotidien qui explique que le budget publicitaire de l’opération a été réalloué au digital selon la loi des 20/80.

Le journal explique le phénomène de hausse du trafic post-Ramadan par une prise de conscience du mieux-vivre, la recherche de logements plus spacieux, d'espaces verts, de résidences sécurisées, tous segments confondus. Ainsi, un opérateur a perdu 80% de son trafic entre le 15 mars et le 15 mai. Aujourd’hui, depuis une quinzaine de jours, il récupère 30% de son trafic pré-Covid. Cela s’explique par une hausse de la demande dans le locatif, à l'approche de la saison estivale. Il y a même eu un effet de rattrapage. «80% des personnes à la recherche d’un logement le sont toujours et ne souhaitent pas modifier leur achat. Ce qui se traduit par un report de décision. 65% ne souhaitent même pas reporter leur acquisition. 15% reportent leur décision à 6 mois».

Par Rachid Al Arbi
Le 29/06/2020 à 22h32