Finances publiques: l’année commence mal

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Revue de presseKiosque360. Le déficit budgétaire s’est creusé davantage, durant les deux premiers mois de l'année. C’est ce qui ressort des dernières statistiques de la Trésorerie générale du royaume. Les détails.

Le 20/03/2018 à 22h24

Le déficit budgétaire s’aggrave, au deuxième mois de l’année. Alors qu’il se situait autour de 6,3 milliards de dirhams à fin février 2016, il a grimpé à 7,4 milliards de dirhams cette année, nous annonce Aujourd’hui le Maroc dans sa livraison du 21 mars.

Cet écart tient compte d’un solde positif de 10 milliards de dirhams dégagés par les comptes spéciaux du Trésor et les services de l’Etat gérés de manière autonome. La situation des charges et ressources du Trésor, arrêtée à fin février, laisse apparaître une hausse de 7,9% des recettes ordinaires. Ces dernières se sont chiffrées à 32,9 milliards de dirhams, contre 30,5 milliards générés à la même période de l’année passée.

A fin février, les recettes fiscales ont atteint une valeur de l’ordre de 31,8 milliards de dirhams, en progression de 8,8% par rapport aux deux premiers mois de 2017. Une progression qui s’explique par le redressement de 15,2% des recettes douanières et de 5,5% de la fiscalité domestique. Les recettes non fiscales ont perdu sur l’année près de 160 millions de dirhams, passant à 1,3 milliard de dirhams. Ce repli résulte, entre autres, de la diminution des recettes de monopoles qui ont baissé de 70,2%.

La structure des recettes du budget général reste dominée par la taxe sur la valeur ajoutée, pour une part de près de 34%. L’impôt sur le revenu arrive en deuxième position avec une part de 22,7%, suivi des droits d’enregistrement avec un taux de 14,4%. Pour leur part, les dépenses ordinaires émises se sont consolidées de 8%. Une progression qui résulte de l’augmentation des dépenses de biens et services.

Par Fayçal Ismaili
Le 20/03/2018 à 22h24