Espagne: 5.000 heures de travail pour restaurer un navire océanographique marocain

Le navire Moulay Abdellah sur les chantiers navals de Huelva.

Le navire Moulay Abdellah sur les chantiers navals de Huelva. . DR

Depuis hier, mardi 13 août, le navire Al Amir Moulay Abdallah se trouve sur le chantier naval de Huelva pour y être réparé. Les détails.

Le 14/08/2019 à 14h48

Selon la presse locale de Huelva, le bâtiment battant pavillon marocain, à vocation de recherches océanographiques, a été confié au chantier naval de la compagnie Desarrollos Navales Astilleros.

Les mêmes sources indiquent que la réparation de ce navire nécessitera près de 5.000 heures de travail pour toutes ses opérations de réfection: celui de sa structure, affectée par une importante oxydation du fait de l'eau de mer, ses structures mécaniques, son réseau de canalisations, et enfin sa peinture. 

Cette importante opération de réfection constitue une bouffée d’oxygène pour le chantier naval de Huelva, qui se trouve au chômage technique depuis plusieurs mois. Toutefois, le coût que nécessitera cette opération n’a pas été rendu public.

Selon une note de l’Institut national des recherches halieutiques (INRH), le navire Al Amir Moulay Abdallah a été construit dans le cadre de la coopération maroco-japonaise. Ce bâtiment est le fleuron des unités de recherches scientifiques maritimes du royaume.

«Grâce à ses équipements de pointe, cette unité est en mesure de procéder à un large éventail d’investigations scientifiques et techniques, concernant aussi bien les études océanographiques que celles relatives aux ressources halieutiques. Au service du secteur national des pêches maritimes, le nouveau navire alimentera les scientifiques, les gestionnaires, la profession et les décideurs politiques en données précises sur le milieu marin, permettant de réaliser les objectifs du développement durable de l’activité halieutique du Maroc», poursuit la même source.

Ce navire, dont la construction a nécessité près de 120 millions de dirhams, avait été livré au Maroc en 2011.

Par Rahim Sefrioui
Le 14/08/2019 à 14h48