Erosion: 48 millions de DH nécessaires pour protéger le littoral de Foum El-Oued

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Revue de presseKiosque360. La protection contre l’érosion du littoral de Foum El-Oued, dans la province de Laâyoune, a un coût conséquent: 48 millions de dirhams, une somme dédiée à la seule première phase des travaux. Les détails.

Le 05/06/2018 à 23h15

Le dossier de la protection contre l’érosion du littoral de Foum El-Oued, dans la province de Laâyoune, avance. La première phase des travaux sera menée par la société Somagec pour une période de 11 mois pour un montant de 48 millions de dirhams. Cette entreprise a remporté l’appel d’offres lancé par le ministère de l’Equipement, du transport, de la logistique et de l’eau, qui veut contribuer à la protection de l’environnement littoral contre l’érosion marine, notamment par la réalisation d’opérations ponctuelles de consolidation du trait de côte, comme l’explique Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 6 juin.

Sur le terrain, il y a urgence. L’érosion est importante, causant la disparition d’une partie de la plage, conjuguée à la détérioration de la route attenante, d’après une étude sédimentologique réalisée sur ce littoral. Foum El-Oued est constitué de falaises et est bordé par une route avec une zone urbanisée à l’arrière, comme le décrit le journal. Autre diagnostic relevé dans ce rapport: il y a un risque de submersion marine avec un recul de la falaise qui pourrait produire la destruction de la route et les zones urbanisées dans un second temps. L’étude a également dressé une cartographie des aléas liés à la submersion ou l’érosion, déterminant les enjeux par secteur tout en y apportant des solutions.

Aujourd’hui, l’ampleur du relèvement du niveau de la mer qui agit sur la dynamique côtière n’est pas encore précisément fixée. La valeur moyenne avancée par certains auteurs (1,5 mm/an), comme l’explique le quotidien, est suffisante pour expliquer la tendance générale de l’érosion des côtes. Une tendance alarmante puisque l’action marine ne peut se concentrer que sur la plage, lors de tempêtes, en raison de la construction de routes en corniche et de l’urbanisation de la dune bordière, empêchant ainsi l’équilibre naturel…

Par Fayçal Ismaili
Le 05/06/2018 à 23h15