Enseignement supérieur: de gros chantiers pour la rentrée

Lahcen Daoudi, ministre de l'Enseignement supérieur.

Lahcen Daoudi, ministre de l'Enseignement supérieur. . Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque360. La rentrée ne sera pas de tout repos dans l’Enseignement supérieur. Les chantiers sont en effet nombreux: amélioration des capacités d’accueil des étudiants, création d’écoles polytechniques... Les détails.

Le 14/07/2016 à 23h39

Les chantiers pour la rentrée 2016-2017 sont nombreux. Dans son édition du jour, L’Economiste revient sur les différentes mesuress qui seront prises dès septembre, à commence par l’amélioration des capacités d’accueil des étudiants. Le journal croit savoir que «des constructions d’établissements sont lancées un peu partout dans les régions». Lahcen Daoudi, ministre de L’Enseignement supérieur, assure qu’«aucune université ne devrait avoir de problème de capacité, à part celle de Marrakech» où vient d’être lancé le concours d’architecture du campus de Tamesna.

Une Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) sera ouverte à Dakhla, ville dans laquelle sera implantée une Ecole supérieure de technologie (EST). D’autres établissements de ce type sont également en chantier à Sidi Bennour et à El Hoceima. Une faculté de droit est en construction à Kénitra, ainsi qu'une autre, polydisciplinaire, dans les environs de Taounate.

Autre important projet, la fusion des Facultés des sciences et techniques, des Ecoles nationales des sciences appliquées et d'EST, pour laisser place à des écoles polytechniques, soit une quinzaine dans plusieurs villes (Marrakech, Fès, Tanger, Tétouan…). Casablanca et Rabat seront dotées de pôles de santé, avec la fusion des facultés de médecine et de pharmacie et celles de médecine dentaire. Par ailleurs, les universités disposeront de 1.500 postes budgétaires pour, principalement, le recrutement d’enseignants. A cela, il faut ajouter l’achèvement de la réforme des centres d’études doctorales, avec 120 heures de cours d’anglais pour les doctorants. Pour ce qui du wifi dans les cités et les universités, un opérateur a été sélectionné pour un coût de 16 millions de DH.

La révision du statut des enseignants reste cependant en suspens. Le ministre, qui n’aura peut-être pas le temps de la mener à terme, souhaite introduire un grade exceptionnel pour les enseignants. «L’objectif est d’encourager les professeurs ayant dépassé la cinquantaine (arrivés au niveau C) à continuer à s’investir dans la recherche. Surtout que l’on projette de prolonger l’âge du départ à la retraite des enseignants à 71 ans». La suppression des concours des établissements à accès régulé (ENSA, ENSAM, ENCG, FST, EST…) reste aussi un chantier en suspens.

Enfin, il restera aussi à gérer l’octroi de bourses d’études aux stagiaires de la Formation professionnelle, les contrats avec les régions, la relève du corps professoral, la promotion de la recherche… Le défi est de taille.

Par Rachid Al Arbi
Le 14/07/2016 à 23h39