Doing business: Les progrès du Maroc

Siège de la Banque Mondiale, à Washington 

Siège de la Banque Mondiale, à Washington  . DR

Revue de presseKiosque360. Le Maroc a gagné cinq rangs et se retrouve à la 75ème place du Doing Business 2016. Une belle progression à tempérer, cependant, le gouvernement n'ayant pas intégré les nouveaux critères de la Banque Mondiale l'année passée.

Le 28/10/2015 à 01h47

Le Doing Business 2016 de la Banque Mondiale est tombé. Le Maroc a progressé de cinq rangs et se place dorénavant à la 75ème place du classement. Il est classé derrière des pays comme le Bahreïn (65), Oman (70), le Qatar (68) et la Tunisie (74).

Dans ce classement, scruté par les investisseurs, le Maroc améliore son score, notamment grâce à la mise à jour opérée par la Banque Mondiale qui a intégré de nouveaux critères. Ceux-ci sont notamment liés à la qualité des institutions en matière de soutien à l'environnement des affaires. Ainsi, le Maroc s'était retrouvé à la 80ème place dans le Doing Business 2015, ce qui avait créé beaucoup de confusion puisque même le gouvernement n'avait pas tenu compte de la nouvelle méthodologie.

Selon L'Economiste, dans son édition du 28 octobre, le Maroc a quelque peu progressé sur le critère relatif à “la distance de la frontière”, un indicateur qui mesure le degré séparant une économie des meilleures pratiques mondiales en matière de réglementation des affaires. Il s'établit désormais à 64,51% contre 63,7% l'année dernière.

Ce progrès tient également à plusieurs réformes, dont la facilitation de création d'entreprises et le transfert de propriété en lien avec l'échange d'information entre les différentes administrations. Enfin, dans son plan d'action 2015, la Commission nationale de l'environnement des affaires a inscrit trois projets liés à l'urbanisme et au transfert de propriété. Il s'agit du suivi de la mise en œuvre du Règlement général de la construction, de l'échange électronique d'information entre les notaires et les différents ministères, ainsi que de la mise en place d'un système d'échange d'informations entre la Trésorerie générale du royaume et les collectivités locales.

Une progression et des réformes qui ne doivent pas faire oublier les fragilités du Maroc en matière de business, notamment concernant les délais de paiement dans les transactions privées. Une lacune qui fait beaucoup de mal aux PME, ainsi qu’aux très petites entreprises.

Par Sanae El Asrawi
Le 28/10/2015 à 01h47