Défaillances d’entreprises: l’hémorragie continue

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Revue de presseKiosque360. Les défaillances d’entreprises poursuivent leur progression. Plusieurs pays comme la France et les Pays-Bas affichent une forte amélioration des délais de paiement, contrairement au Maroc (+12%) et à Singapour (+12%), qui sont dans une situation moins reluisante.

Le 09/07/2017 à 22h02

La situation ne s’améliore pas et les défaillances d’entreprises prennent de plus en plus d’ampleur chaque année. Dans son édition de ce lundi 10 juillet, L’Economiste revient sur ce phénomène, à travers une analyse du dernier «Bulletin économique de l’été 2017» de Euler Hermès, qui s’est focalisé sur la progression des délais de paiement dans le monde.

Ainsi, ce rapport montre que les pays comme la France et les Pays-Bas affichent une forte amélioration des délais de paiement, contrairement au Maroc (+12%) et à Singapour (+12%), qui sont dans une situation moins reluisante. Le journal souligne qu’il y a notamment une hausse des défauts de paiement chez les grandes entreprises. D’après le rapport, les 20 plus grandes défaillances représentent 70% du total mondial en chiffres d’affaires cumulés, et c’est l’Europe qui concentre la plus haute progression du nombre de grosses faillites.

Pour L’Economiste, le défaut de paiement des entreprises pourrait avoir un effet domino, car il peut affecter les fournisseurs d’un bout à l’autre de la chaîne. Il faut noter que la progression du phénomène de la thésaurisation ne manque pas d’attirer l’attention. Le rapport indique que la croissance économique mondiale a beau soutenir la génération des cash-flows, la persistance des incertitudes et des risques continue à inciter les entreprises à épargner.

Toutefois, elles vont être moins amenées à le faire avec la reprise des investissements et des fusions. On note ainsi que le secteur de la technologie apparaît comme la machine à cash la plus performante.

Par Ismail Benbaba
Le 09/07/2017 à 22h02