Sortir la ville de Casablanca du bourbier de la décharge de Médiouna ne sera pas une mince affaire, affirme La Vie Eco dans sa livraison en kiosque ce vendredi 25 mai, rappelant que le projet de résiliation du contrat à l’amiable avec Ecomed, le gestionnaire de la décharge, n’a pas abouti.
Et pour cause, ladite société estime que le protocole d’accord qui lui est soumis par la ville est abusif et déséquilibré, poursuit le journal, ajoutant que le conseil a déposé une requête en référé auprès du tribunal administratif de Casablanca contre Ecomed. Ce qui présume donc que le bras de fer se poursuit.
Soulignons que la société entend réclamer à la ville la somme de 378,7 millions de dirhams à la ville au titre des pertes subies. De son côté, le conseil reproche à Ecomed de ne pas avoir respecté un précédent protocole datant de 2017 portant sur la mise à niveau et la réalisation d’un casier sur le nouveau terrain dédié à la nouvelle décharge, précise La Vie Eco, ajoutant que les deux parties se renvoient mutuellement la balle. Ce qui complique la situation et empêche un dénouement.
Le journal fait aussi remarquer que plusieurs opérateurs du secteur dénoncent une énième mesurette, dans la mesure où un terrain de 35 ha ne peut accueillir une décharge et un centre de tri et de valorisation pouvant traiter quotidiennement 4000 tonnes de déchets sur le moyen et le long terme. Rappelons que le tribunal administratif de Casablanca a, de nouveau, reporté le jugement au 31 mai prochain.