Croisière: l’activité en baisse de 34,4% en 2017

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Revue de presseKiosque360. Le tourisme de croisière va mal et les professionnels ne savent plus à quel saint se vouer. L’activité connait, en effet, une forte baisse. En 2017, elle a enregistré un repli de 34,4% comparé à 2016.

Le 08/06/2018 à 11h03

Les professionnels du secteur du tourisme de croisière ont le moral au plus bas. En effet, à en croire La Vie Eco, qui évoque le sujet dans sa livraison en kiosque ce vendredi 8 juin, cette activité enregistre une chute vertigineuse dans les ports marocains.

Selon les statistiques de l’Agence nationale des ports (ANP), le nombre de passagers dans le port de Tanger-Ville a connu une baisse de 75% en 2017 en comparaison à 2016. Au niveau du port de Casablanca, le repli est de l’ordre de 37% l’année dernière, mais Agadir a réussi à tirer son épingle du jeu avec une croissance de 30% du nombre de passagers accueillis en 2017.

L’hebdomadaire précise que la baisse totale du nombre de croisiéristes est de 34,4%, et que ce repli est notamment causé par l’instauration du niveau de sécurité 2 dans les ports marocains. Selon les professionnels, cette mesure a amené les compagnies de croisières à déprogrammer le Maroc de leur itinéraire de croisière. La Vie Eco note toutefois que le niveau a été abaissé à 1 depuis février 2018.

L’autre facteur qui impacte négativement l’activité est le manque d’infrastructures. A ce titre, certains professionnels font remarquer qu’au port d’Agadir, les bateaux ne peuvent pas accoster faute de place dédiée. L’autre critère pris en compte par les compagnies de croisières pour choisir une escale est la rentabilité de la destination. Et dans ce sens, c’est Casablanca, qui selon les professionnels, offre le meilleur profil dans la mesure où la métropole offre un large choix en termes d’excursion. Avec une dépense moyenne de 80 euros par jour, le croisiériste demeure un client intéressant, conclut La Vie Eco.

Par Ismail Benbaba
Le 08/06/2018 à 11h03