Crédits bancaires: une progression au ralenti

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Revue de presseKiosque360. Les crédits bancaires dans le secteur non financier connaissent une progression au ralenti à fin août, comme le fait ressortir Bank Al-Maghrib dans ses dernières statistiques monétaires. Le point.

Le 01/10/2019 à 18h33

Les crédits bancaires dans le secteur non financier sont toujours en hausse, mais avec un rythme moins soutenu. En effet, comme l’indique Bank Al-Maghrib dans ses dernières statistiques monétaires, évoquées par Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 2 octobre, la progression enregistrée est de 3,5% contre 3,7% un mois auparavant, atteignant ainsi un encours global de 770,01 milliards de dirhams. L’explication? L’accentuation de la baisse des prêts aux sociétés non financières publiques, accompagnée d’une légère décélération de la progression des crédits au secteur privé. 

A fin août, les crédits du secteur public étaient de 70,88 milliards de dirhams, et de 699,13 milliards de dirhams dans le privé, dont 358,17 milliards de dirhams réservés aux sociétés non financières privées et 340,93 milliards de dirhams alloués aux ménages. De façon plus générale, les crédits bancaires accordés à fin août se sont établis à 892,17 milliards de dirhams, indique le journal.

Côté crédits immobiliers, ils étaient de l’ordre de 273,68 milliards de dirhams à fin août. Les prêts immobiliers se sont stabilisés au huitième mois de l’année, avec une progression de 3%. Pour les crédits à l’habitat, Bank Al-Maghrib a constaté une évolution de 4,5%, atteignant ainsi les 212,08 milliards de dirhams, alors que les crédits accordés aux promoteurs immobiliers étaient de 59,29 milliards de dirhams, enregistrant un léger repli de 0,8%.

Concernant les crédits à la consommation, ils sont passés de 4,7% fin juillet à 4% à fin août. Résultat: leur encours s’est élevé à 56,05 milliards de dirhams, comme le révèle le journal, précisant qu’août a rimé avec progression des crédits à l’équipement puisqu’ils ont grimpé de 2,8% pour atteindre les 178,79 milliards de dirhams. Quant aux créances en souffrance, elles sont en hausse de 4,1%, soit 68,59 milliards de dirhams.

Par Fayçal Ismaili
Le 01/10/2019 à 18h33