Création d'un Fonds de médiation sociale doté d'un million de dirhams

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et les syndicats les plus représentatifs signant, mardi 13 février à Casablanca, un protocole d’accord pour la création d’un fonds de médiation sociale.

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et les syndicats les plus représentatifs signant, mardi 13 février à Casablanca, un protocole d’accord pour la création d’un fonds de médiation sociale. . DR

La présidente de la CGEM, Miriem Bensalah et les représentants des quatre syndicats les plus influents (UMT, UGTM, UNMT et CDT) ont signé, ce mardi 13 février à Casablanca, un protocole d'accord prévoyant la création d'un Fonds de médiation sociale, doté d'un million de dirhams.

Le 13/02/2018 à 14h59

Créé en partenariat avec le patronat danois et le Bureau international du travail (BIT), ce fonds est notamment destiné à résoudre une centaine de conflits sociaux, a déclaré à le360 Miriem Bensalah. «Il a aussi pour mission de former des délégués à la médiation avec une inclinaison régionale», a-t-elle précisé.

Le ministre de l'Emploi, Mohamed Yatim a assisté à la cérémonie de signature. La première phase du Fonds sera financée par Danish Industry (DI) dans le cadre du contrat de collaboration qui lie cette confédération à la CGEM.

La médiation est une méthode de règlement des litiges qui permet aux parties de parvenir à un accord grâce à l'aide d'une personne neutre: le médiateur. Cette forme de règlement des litiges est largement ancrée dans la tradition marocaine, rappelle-t-on. 

En 2012, l’idée s’est concrétisée par la signature d’accords entre la CGEM et les quatre syndicats les plus influents, matérialisant la mise en place du dispositif de médiation sociale qui vient renforcer les dispositifs légaux existants, en tenant compte des réalités de l’entreprise et des attentes des différents partenaires.

On souligne, par ailleurs, qu'en aucun cas, «le dispositif de médiation sociale ne vise à remplacer les modes de règlement des conflits actuellement en vigueur, mais à les compléter».

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 13/02/2018 à 14h59