Selon le Haut-commissariat au plan (HCP), la croissance au premier trimestre a été tirée par la consommation finale des ménages et l’investissement, et ce dans un contexte de maîtrise d’inflation et d’augmentation du besoin de financement de l’économie nationale. Ainsi, le secteur agricole a-t-il affiché un net ralentissement de son rythme de croissance passant de 13% au premier trimestre de l’année 2017 à 2,7% durant la même période en 2018. Cette évolution s’explique par une hausse de 2,5% de la valeur ajoutée de l’activité agricole au lieu de 14,8% une année auparavant et de celle de la pêche de 5% au lieu d’une baisse de 4,3%.
De son côté, la valeur ajoutée du secteur secondaire, en volume, a réalisé une augmentation de 4,1% au lieu de 0,7%. Ceci résulte de l’amélioration des valeurs ajoutées :
• de l’industrie d’extraction de 16,6% au lieu de 1,8%;
• de l’électricité et eau de 7,8% au lieu d’une baisse de 0,5%;
• des industries de transformation de 3,2% au lieu de 0,9%;
• du bâtiment et travaux publics de 0,4% au lieu de 0,2%.
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La valeur ajoutée du secteur tertiaire a quant à elle affiché une augmentation de 3% au lieu de 2,9% le même trimestre de 2017, marquée par une amélioration des activités:
• du commerce avec 4,5% au lieu de 4,3%;
• des services financiers et assurances avec 3,3% au lieu de 2,9%;
• des postes et télécommunications avec 2,5% au lieu de 1,2%.
• des services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale avec 0,2% au lieu d’une baisse de 2%.
On notera également le ralentissement de la croissance pour:
• les hôtels et restaurants à 6,7% au lieu de 9,9%;
• le transport à 3,6% au lieu de 3,8%;
• les services rendus par l’Administration publique générale et la sécurité sociale à 3,1% au lieu de 3,7%;
• les services rendus aux ménages et aux entreprises à 2,9% au lieu de 3,5%.
Au total, la valeur ajoutée des activités non agricoles a connu une hausse de 3,4% au lieu de 2% affiché au premier trimestre de l’année 2017. Dans ces conditions, et tenant compte de l’accroissement de 2,2% des impôts sur les produits nets des subventions au lieu de 2,7%, le Produit intérieur brut (PIB) en volume s’est accru de 3,2% durant le premier trimestre 2018 au lieu de 3,5% une année auparavant.