Commerce international: Le Maroc, bon élève

DR : Association Dynameau

Revue de presseKiosque360. Selon un rapport du cabinet McKinsey, le Maroc a réalisé, en quinze ans, la deuxième progression la plus rapide en matière d'intégration aux flux mondiaux.

Le 09/07/2014 à 03h19

Le Maroc est parmi les économies les plus intégrées au monde, relève le cabinet McKinsey Global Institute dans sa dernière enquête sur le commerce international. Les Echo met en exergue les conclusions phares de ce rapport relatif à la période 1995-2012. On apprend que le Maroc a gagné 26 places dans le classement des économies les plus intégrées dans le cadre de cette étude baptisée "Global flows in a digital age". Première conclusion à retenir: Le royaume a réalisé la deuxième progression la plus rapide au monde après l’Île Maurice en matière d'intégration aux flux mondiaux. A en juger par cette enquête de McKinsey, "l’économie marocaine est de plus en plus imbriquée dans l’économie mondiale".

Diversifier les partenariats

En l’espace d’une quinzaine d’années, "le Maroc ressort même comme le deuxième pays au monde à avoir le plus progressé en termes d’intégration aux flux mondiaux". Sur la base des résultats de cette étude, Les Eco estime que "le Maroc peut se comparer avantageusement à la plupart des économies régionales, ainsi qu’à de nombreuses économies matures. Il reste qu’un grand déséquilibre affecte sa balance commerciale". D’où la nécessité, selon le quotidien économique, pour le royaume de diversifier ses partenariats commerciaux. Le Maroc gagnerait à orienter ses échanges vers les marchés allemand, anglais et américain.

Sur les colonnes d’Aujourd’hui Le Maroc, Mourad Taoufik, directeur général de McKinsey pour le Maroc, s’est félicité des résultats de cette étude. "Il s’agit d’un indicateur très positif, dans la mesure où l’étude établit aussi le lien qui existe entre le degré d’intégration d’un pays aux flux mondiaux d’une part, et la croissance de son PIB, d’autre part". Toujours est-il, Taoufik attire l'attention sur le fait que "l'insclusion du Maroc dans la mondialisation implique aussi des défis". A en juger par ses propos, lors de la présentation de cette étude, "il y a lieu d'être attentif à la résilience de l'économie marocaine notamment à sa diversification pour permettre au pays d'absorber les cycles de l'économie mondiale à laquelle il est liée". Tout un chantier.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 09/07/2014 à 03h19