Commande publique: le privé aura sa part du gâteau

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Revue de presseKiosque360. Les opérateurs du privé, tous secteurs confondus, attendent l’installation de la commission nationale de la commande publique, qui interviendra ce mercredi. Celle-ci promet notamment d’encadrer les 195 milliards de dirhams d’investissements prévus pour 2018.

Le 15/01/2018 à 23h30

Mercredi 17 janvier, la Commission nationale de la commande publique (CNCP) sera installée, rapporte L’Economiste dans son édition du jour. Le journal annonce que «cette nouvelle structure devra non seulement encadrer la commande publique, mais également gérer la maîtrise de la dépense étatique». D’ailleurs, elle comptera 3 personnes du secteur privé sur les 13 membres qui la constituent. C’est justement là le changement le plus remarquable. «Le privé sera même associé à la prise de décision avec un droit de saisine de la commission pour exprimer ses doléances, notamment en cas de litige l'opposant à l'administration aux niveaux précontractuel et contractuel».

A ce changement, il faut ajouter la possibilité pour la commission nationale d’intégrer la dimension économique au niveau de la commande publique. Cela passera, selon le quotidien, par une réponse aux attentes des parties prenantes de la commande étatique (administration, secteur privé, organes de contrôle), la mise en place des tribunes d'échanges dans le cadre du partenariat public/privé, sans oublier la promotion de la PME, la diffusion de la culture de la bonne gouvernance et la mise en place d'un système d'information dynamique, fiable et inclusif.

La future commission est censée concentrer tous les investissements prévus dans le cadre de la commande. Pour 2018, une enveloppe de 195 milliards de dirhams, soit l’équivalent de 17,4% du PIB, est prévue. «Un volume record des investissements publics de l'Etat, des collectivités territoriales et des entreprises et établissements publics» qui, conclut le quotidien, semble satisfaire les opérateurs économiques qui «ne cessent, toutefois, de revendiquer la préférence nationale».

Par Rachid Al Arbi
Le 15/01/2018 à 23h30