CGEM: tout ce qu’il faut savoir sur le conseil d’administration du 19 mars

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Revue de presseKiosque360. La Confédération générale des entreprises du Maroc tient son conseil d’administration mardi prochain. Plusieurs points sont inscrits à l’ordre du jour, de la loi de Finances 2020 aux prochaines assises de la fiscalité prévues les 3 et 4 mai, en passant par l’informel.

Le 12/03/2019 à 21h39

Dans sa livraison du jour, L’Economiste s’intéresse au prochain conseil d’administration de la GGEM, prévu le 19 mars prochain, et indique qu’il y aura au moins une douzaine de points à l’ordre du jour. Le journal explique ainsi qu’en plus de l’arrêté des comptes pour l’année 2018 et l’approbation du budget 2019, Salaheddine Mezouar devra présenter les plans triennaux des commissions, la nomination des vice-présidents des commissions, ou encore l’adoption de la charte de l’administrateur de la CGEM.

Un bon nombre de responsables de la confédération font remarquer que la préoccupation du patron des patrons est de rattraper le temps, ajoutant toutefois qu’avec la nouvelle plateforme gouvernement-CGEM, il y a un nouveau cadre de travail. Selon L’Economiste, les chantiers sur lesquels est attendue la CGEM sont multiples. Il y a, entre autres, la préparation de la loi de Finances 2020. Mais, avant d’arriver à ce niveau, le patronat doit se focaliser sur les assises de la fiscalité qui approchent à grandes enjambées (les 3 et 4 mai 2019). Il y a aussi l’informel, sur lequel le patronat a demandé la tenue d’assises en vue d’identifier les pistes de réforme, quitte à décréter une grande amnistie fiscale et démarrer sur de nouvelles bases, estime L’Economiste qui ajoute que le conseil d’administration se penchera aussi sur la nomination de ses représentants au sein d’une quarantaine d’organes externes tels que la CNSS, l’OFPPT, la CIMR…

Les membres de la CGEM estiment aussi que la confédération a un rattrapage à faire en ce qui concerne la régionalisation avancée, précisant que le patronat est vraiment en retard en matière d’ancrage régional. «En matière de régionalisation avancée, l’Etat est en avance par rapport à la CGEM. En effet, les unions régionales de la confédération ne sont qu’une émanation de celle-ci. Tant qu’elles ne sont pas dotées de la personnalité morale, elles n’auront pas les moyens de leurs ambitions», soutient un responsable. Selon L’Economiste, le dialogue social fait également partie des points qui seront abordés lors du conseil.

Par Ismail Benbaba
Le 12/03/2019 à 21h39