Casablanca-Settat: 4.500 km de routes rurales à aménager en trente mois

Mustapha Bakkoury, président du Conseil de la région de Casablanca-Settat.

Mustapha Bakkoury, président du Conseil de la région de Casablanca-Settat. . DR

Le Conseil de la région de Casbalanca-Settat vient de lancer le programme Massaleek dont l'objectif est d'aménager 4.500 Km de routes rurales, permettant de désenclaver les populations qui le sont encore dans cette région.

Le 06/09/2016 à 14h21

Ce sont 4.500 Km de routes rurales seront aménagées dans les trente mois à venir dans la région de Casablanca-Settat. C’est la promesse que fait aujourd’hui le Conseil de la région, présidé par Mustapha Bakkoury, dans le cadre du programme «Massaleek» qu’il vient de lancer.

Ce dernier vise à désenclaver les zones rurales relevant de cette région et à contribuer à leur développement. A terme, il permettra de faire passer le linéaire aménagé de 47% à 90% à l’horizon 2018.

Pour rappel, la Région Casablanca-Settat compte environ 10.000 km de routes non classées référencées comme pistes publiques, dont environ 5.000 km sont toujours non aménagés.

Dans ce cadre, le Conseil de la région vient de lancer un Appel manifestation d’intérêt (AMI) pour la réalisation de l’aménagement des routes ou des pistes programmées dans le projet. "Cet AMI va nous permettre d'identifier les opérateurs et les approches permettant de réaliser, partiellement ou totalement, le programme "Massaleek" dans les meilleures conditions de coûts de délais et d'impact sur les zones concernées", a précisé Mustapha Bakkoury lors du lancement du programme.D’ici fin septembre, ce sera un appel d’offres qui va être lancé pour l'aménagement des 400 premiers Km du projet. Le Conseil de la région précise que ces pistes ont été choisies en fonction du niveau d'enclavement des populations, des points d'intérêt qu'elles peuvent desservir et de la disponibilité des études techniques préparées par les communes concernées en collaboration avec les services techniques des provinces ou préfectures dont elles relèvent.

Par Younès Tantaoui
Le 06/09/2016 à 14h21