La question est sujet à débat depuis plusieurs semaines, et particulièrement depuis l’annonce de la mise en place de nouvelles toilettes publiques dans la ville de Casablanca. Comment seront ces dernières et à quelles exigences le futur délégataire devra répondre?
Dans son édition du lundi 24 septembre, l’Economiste s’intéresse à cette problématique. Et d’emblée, le quotidien explique que le cahier des charges prévoit une commande d’une centaine de toilettes urbaines à nettoyage automatique. En d’autres termes, le prestataire qui remportera ce marché à 600.000 dirhams l’unité devra faire en sorte que ses toilettes soient munies d’un système de lavage et de désinfection totale à chaque utilisation, de manière à ce que les citoyens puissent disposer de toilettes propres et prêtes l’usage après chaque passage.
Toujours selon le quotidien, le cahier des charges prévoit aussi deux types de toilettes publiques urbaines. Le premier est destiné à une personne avec un mur urinoir extérieur de deux places. Le second concerne pour sa part des toilettes accessibles aux personnes à mobilité réduite. Elles incluront également un mur urinoir de trois places.
Citant des spécialistes, le journal révèle qu’il faudra toutefois respecter d’autres conditions, comme celles de permettre l’accès à ces toilettes à toutes les catégories sociales. De même, des spécialistes se demandent pourquoi toutes les toilettes ne seront pas accessibles aux personnes à mobilité réduite.
De même, pour que ce projet réussisse, n’aurait-il pas fallu prendre en compte les coûts liés à leur exploitation, voire des coûts de sécurité. En effet, rien ne dit que ces futures toilettes ne deviendront pas des repères de SDF, ce qui affecterait de facto leur sécurisation et, partant, le recours des citoyens à ces endroits.