La correspondance, dont le360 détient une copie, intervient quelques jours après la réunion Fmsar-Fnacam du 16 mai qui a débouché sur la mise en place d’une commission bipartite dédiée au projet de code de déontologie. «Nous avons été fortement déçus de voir nos amis assureurs peu sensibles aux difficultés financières auxquelles se trouvent confrontés les intermédiaires d’assurance», peut-on lire dans le message signé par le président de la Fnacam, Khalid Aouzal.
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Concrètement, la Fnacam réclame une augmentation du taux de commissionnement automobile de 3 points, conjuguée à une rémunération forfaitaire de 250 dirhams à l’ouverture de chaque dossier sinistre automobile (forfait destiné à couvrir les frais engagés par les intermédiaires pour la gestion des sinistres). Cette demande paraît aux yeux de la Fnacam «d’autant plus raisonnable que le secteur des assurances connaît une croissance soutenue depuis deux décennies».
Rappelant les 4,3 milliards de dirhams de bénéfices enregistrés en 2017, la Fnacam estime que les profits générés par les compagnies d’assurances conforte «un retour positif» du côté de la Fmsar quant aux doléances des intermédiaires.