Assurances: dialogue de sourds entre courtiers et compagnies

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Revue de presseKiosque360. L’Union marocaine des agents et courtiers d’assurances (UMAC) vient d’annoncer l’échec du dialogue entamé avec la Fédération marocaine des compagnies d’assurance et de réassurance (FMSAR). Le point.

Le 02/04/2019 à 17h17

La confrontation entre les compagnies d’assurance et les courtiers est montée d’un cran, nous apprend le quotidien Aujourd'hui le Maroc, dans son édition du 3 avril. L’Union marocaine des agents et courtiers d’assurances (UMAC) vient d’annoncer l’échec du dialogue entamé avec la Fédération marocaine des compagnies d’assurance et de réassurance (FMSAR). Le principal point de discorde concerne la revalorisation des commissions des courtiers et l’amélioration de leurs revenus.

L’Union marocaine des agents et courtiers d’assurance avait précédemment décidé, lors de son assemblée générale ordinaire le 20 décembre 2018, de reprendre le dialogue avec la Fédération marocaine des compagnies d’assurance et de réassurance, dans un délai n’excédant pas les trois mois, au sujet de la revalorisation des commissions des courtiers et l’amélioration de leurs revenus. L’entrée en vigueur de la circulaire n° DAPS/IA/15/24 du 16 juillet 2015 relative à l’encaissement des primes, au paiement des sinistres et aux relations entre les intermédiaires d’assurance et les entreprises d’assurance et de réassurance, avec les mesures accompagnant son application, ont été catastrophiques pour la catégorie d’intermédiaires, ce qui donne matière à réflexion concernant les motivations réelles derrière l’élaboration de cette circulaire.

Face à l’arrêt et l’échec du dialogue avec la Fédération marocaine des compagnies d’assurance et de réassurance, l’Union marocaine des agents et courtiers d’assurances convoque une assemblée générale extraordinaire le 17 avril prochain pour prendre les positions décisives et les mesures nécessaires pour stopper la souffrance des agents et courtiers au Maroc. Reste à savoir si la relation entre les deux parties a réellement atteint le chemin du non-retour et si le dialogue est définitivement rompu. Si les menaces des agents sont mises à exécution, l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) pourrait également intervenir.

Par Fayçal Ismaili
Le 02/04/2019 à 17h17